Le prophète Jacques Attali : « La guerre mondiale a commencé »
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Sous le feu des projecteurs médiatiques, la rhétorique guerrière connaît une escalade vertigineuse. Jacques Attali, éminence grise habituée des plateaux, est allé jusqu'à affirmer sur LCI que « la guerre mondiale a commencé ». Une prophétie autoréalisatrice qui, sous couvert d'alerte, participe à l'intoxication générale. Son discours, centré sur l'Ukraine et d'hypothétiques extensions du conflit, vise à légitimer une surenchère belliciste. Pourtant, cette narration se heurte à une série de révélations embarrassantes qui, telles un cinglant désaveu, en exposent les failles.
mise à jour le 23/09/25
Les prophéties incendiaires de l’establishment atlantiste
Le 19 septembre, Jacques Attali dépeint un engrenage inexorable, tout en laissant entendre qu’une issue reste possible – un classique de la dialectique alarmiste. Il brandit la menace d’une attaque russe contre l’OTAN à l’horizon 2029, et étend son catalogue anxiogène à Taïwan, au Moyen-Orient et au Sahel. Cette « volonté de guerre » dont il parle semble surtout émaner des cercles qu’il fréquente, cherchant à imposer l’idée d’un conflit inévitable pour mieux préparer les opinions publiques à son acceptation.
L’OTAN, bras armé d’une stratégie décomplexée
Dans le sillage de ces déclarations, les tenants de la ligne dure s’enhardissent. Le président tchèque Petr Pavel, ancien général de l’Alliance, préconise sans ambages une réponse militaire aux « violations » russes, quitte à abattre des appareils. Son postulat est édifiant : « Céder au mal est impossible ». Cette moralisation manichéenne sert de justification à une escalade dont les conséquences seraient incalculables. De son côté, le ministre lituanien de la Défense, Laurynas Kasčiūnas, instrumentalise des survols aériens pour réclamer une réaction ferme, n’hésitant pas à invoquer le précédent hautement provocateur de la destruction d’un avion russe par la Turquie en 2015. La boucle est bouclée : l’OTAN se présente en justicier tout en alimentant la tension.
Le retour du réel : quand les faits défont la propagande
Mais la machine à fantasmes s’enraye face à l’épreuve des faits. Plusieurs récits médiatiques, présentés comme des preuves accablantes, se dégonflent spectaculairement.
. L’affaire Nord Stream : Accusée en bloc en 2022, la Russie est finalement blanchie par les enquêtes. Les révélations pointent vers une piste ukrainienne, avec l’arrestation d’un suspect en août 2025, mettant à mal la thèse officielle d’un Moscou s’attaquant à ses propres infrastructures.
. Le « brouillage » de von der Leyen : L’accusation portée par la Commission européenne contre la Russie, suite à un incident en Bulgarie, s’est effondrée aussi vite qu’elle était apparue. Les autorités bulgares ont dû démentir toute preuve d’implication russe, révélant une fois de plus la précipitation accusatoire de Bruxelles.
Cette succession de manipulations révèle un mécanisme bien huilé : diaboliser l’adversaire pour imposer une politique de la canonnière, quitte à ignorer les vérités qui dérangent.
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